Cartons taquins et bestioles diverses

Tu connais le jeu du taquin, où tu as une seule case libre pour faire glisser tous les carrés mélangés et les remettre dans l'ordre ? Ben en ce moment à la maison, c'est un peu pareil avec des piles de cartons et des murs à dégager : l'électricité est en train d'être refaite, et on se retrouve à déménager une seconde fois... 

On va pas se plaindre, hein : on a 2 prises fonctionnelles de plus dans la cuisine (donc CINQ au total !) et une ampoule dans la chambre (WOUUUHOUUU) ; mais c'est un peu fatiguant... 
(Pourquoi pas plus de nouvelles prises/lumières fonctionnelles ? Parce qu'une fois que les blocs et le réseau sont prêts, on doit faire tous nos enduits sur les murs pour que ce soit fini et raccordé. Pour le moment on a beaucoup de boites en plastique scellées partout où il y aura des interrupteurs et des prises, mais rien de plus :D )

Du coup au dessus du compteur, une créature poulpiforme grossit de jour en jour... 

Dans les pièces, ça donne ça : des tas bien au milieu pour laisser accès aux murs, bien protégés parce que les percements d'une pièce à l'autre dans le pisé, ça fait "un peu" de poussière... 

Au moins c'est fini dans l'atelier depuis quelques jours, et dans la pièce de vie depuis hier ; restent la salle de bains et la chambre (qui c'est qui va jouer à sortir-rentrer lits et sommiers matins et soirs ? C'est nouuuuuuuuuuuuuuuuus !).

(Pièce d'atelier en installation minimaliste, avec partage de bureau pour télétravail de l'autre habitant des lieux, et puis aussi salon-de-journée parce que prendre sa pause midi avec des gens qui percent les murs à 3mètres de là, c'est pas hyper détente... ) : 

À un moment de la semaine dernière, on a renoué avec la vie en studio (en ayant acheté une baraque à la campagne, quand même, c'est ballot...) : salon-cuisine avec supplément matos-de-l'électricien, dans 9m² ! 

Bref, c'est épuisant mais à mesure que les pièces sont finies, on voit enfin à quoi ça ressemble ; manque encore beaucoup de rangement (ici, tout ce qui a été remis en vrac dans le processus...)

En parlant de bazar, on a passé 2 grosses aprèmes à vider-nettoyer-presque-ranger l'appentis. Vider ça allait ; nettoyer, ça a généré des sacs à gravats pleins (de la poussière accumulée là dedans ces 50 dernières années), et aussi des couinements à la vue des bestioles à nombre de pattes non réglementaires et diamètre non homologué ; heureusement, on avait un aspirateur, et un des deux protagonistes non arachnophobe (En théorie. Vu les machins rencontrés, ça couinait quand même).

On a donc enfin un espace de stockage hors maison et hors pluie où on peut rentrer sans être trop en alerte ; et qui promet d'être vraiment parfait quand on aura réparé les murs, refait les enduits, refait le plancher qui sert de plafond (dans "quelques" mois, quoi) :

Ha et puis, quand même, avec le déconfinement, on a enfin pu rendre notre ancienne location ! Encore un samedi thématique poussière et cartons, mais c'est fait, adieu maison qu'on a aimé mais qui était entourée de trop de voisins de tous les côtés, de voitures sur la route et de trop peu de vert... (La beige+son garage au fond, dans l'angle "appel à accidents routiers" du tournant. Photo avec supplément Pandémie : reflet de masque dans pare-brise. De l'ART te dis-je.)

Bref, trop d'histoires de poussière, passons au vert !

Parce que dehors y'a quand même des bestioles plus sympas que celles pré-citées ; par exemple au moins un lézard vert pas très farouche :

Beaucoup de monde dans les fleurs surpeuplées, comme l'atteste la photo tout en haut...

Et emportée en tournée des magasins ce matin, l'insecte le plus photogénique de l'univers, un genre de fourmi ailée top-model avec des airs de micro-dragon :

Et des fourmis. Beaucoup de fourmis, surtout sur les deux porte-fenêtres qu'on a huilées... Autant dire que ça a du être deux journées de drame chez les ouvrières, et que j'ai passé de nombreuses et longues minutes à attendre que Germaine bouge son cul de devant mon pinceau, ou que Micheline sorte ses pattes de mon chemin... 

Sinon, au jardin ça pousse toujours ; y compris la barrière... (photo prise vite-vite sous la pluie, s'cuse moi du flou) :

... L'herbe (avant et après fauchage) (haut, le fauchage, le but c'est juste de circuler sans avoir une démarche de héron) :

... Et les pas japonais : autour du platane devant la maison, il pousse un tapis haut de stellaires, des petites fleurs magnifiques (photo d'il y a un bon mois : )

... Mais qui ont la mauvaise idée de s'écraser très facilement, et d'être sur le passage entre les deux chemins qu'on trace vers le terrain. Du coup, hop, quelques rondelles de l'arbre tombé en fin d'hiver, et pouf, des pas japonais !

(En vrai, il faut les écorcer, puis creuser un trou de la bonne taille, les caler correctement au fond, remettre la terre et tasser ; mais ça n'est pas très long et trèèèès satisfaisant ! )

 Et puis on a aussi commencé à réfléchir au projet de marre (parce qu'un point d'eau dans le potager, c'est important ; et qui ne voudrait pas être assommé par le chant des grenouilles au printemps ?) ; donc, il a fallu réfléchir beaucoup, regarder beaucoup, lire beaucoup ; et puis, planter quelques bâtons, les relier avec une ficelle, regarder et réfléchir et calculer la surface et vérifier la pente depuis le toit qui va l'alimenter ; et bien entendu, défaire et recommencer, plusieurs fois. On a un tracé en place qui semble être le bon, il ne restera "plus qu'à" commencer à creuser, à l'occasion...