Du vert, du vert, du vert.

Il y a quelques jours, on a enfin eu la première pluie depuis notre aménagement ; plus d'un mois sec, il était temps... Du coup, d'un coup, c'est très vert.

On a quand même continué à dégager les enduits, il ne nous reste plus que deux murs à finir. Les 3/4 de la pièce ici sont bons (on joue donc toujours à déplacer les affaires à mesure et à tendre des draps encore et encore) :

Il ne reste plus qu'un quart de la pièce, en plus des morceaux restants dans le salon/cuisine (la seule pièce qu'on habite vraiment, ça va être fatiguant à vider !) :

Et à part ça, on a surtout été dehors.
Du terrassement toujours, on commence à dégager un passage certain entre la porte-fenêtre, l'arche en pierre et le reste du verger ; heureusement qu'il a plu, parce que la terre commençait à être super dure :

Avant la pluie, on a fait un tour du côté du très gros tas de souches en bout de terrain ; on pense qu'il est à nous (il semble vaguement sur la limite entre notre terrain et le champ voisin, mais surtout notre terrain est le seul endroit proche à être arboré), on a donc essayé d'en tirer de belles choses. Un peu plus d'espoirs que de réalité, puisque la plupart du bois est vraiment en fin de vie. Mais on a quand même quelques jolis morceaux tordus pas trop pourris ou mangés, dont on va tenter de faire quelques chose (en extérieur) dans les semaines à venir...

(Le tas au fond, des morceaux repêchés -à grand coups de tronçonneuse- devant :)

En attendant, ça camoufle très judicieusement le tas de gravats le plus en vue :

Bon, et puis, la pluie donc. On a en urgence dégagé les gouttières de l'appentis (elles ont des trous, mais on attendra que les magasins de bricolage soient en accès plus facile pour réparer), et bricolé un raccord chéneau-tonneau en 5 minutes chrono sous un début de pluie. Du GRAND ART ! (Mais ça tient. En partie par miracle sans doute, mais ça tient) :

Ailleurs, dans le potager, ça pousse...

Et dans la serre aussi :

Et y'a de la vie dans la partie du terrain où on passe peu, aussi... Comme l'a bien senti passer le fusain transplanté cet hiver !

On n'a pas encore pris le temps de chercher qui a bien pu faire ça, par contre on a pris le temps d'empiler des branchages d'épineux et de ronces au pied ; en espérant que ça suffise pour cet arbre là.

(Si si, on le voit encore dépasser, là !)

Ceci couplé aux observations de zones sèches le matin après la pluie nocturne, on a des animaux plus gros que les lièvres déjà observés qui se promènent dans le coin.

Du coup, comme on n'a ni les moyens ni l'envie de tout clôturer pour le moment, on a décidé de commencer une longue et tranquille entreprise de clôturage de la zone de vie, pour le moment. Avec ce qu'on a sous la main, toujours. 

Il a fallu commencer par décider "quoi et où", et pour ce dernier point, revoir tous les projets et leurs emplacements potentiels (arbres à planter, futur poulailler, future phytoépuration, future mare, future vraie serre, future cave... Bref). Donc tenter de refaire un plan à l'échelle avec le cadastre et la vue aérienne, et arpenter le terrain dans tous les sens pour tenter de placer les choses de façon réaliste, et au passage identifier les conifères (au moins 5 sortes différentes !).

Une fois le tracé de la future clôture défini, passage aux tests ! 
On utilise pour le moment les énormes tas de bois mort (des conifères abattus par les précédents proprios ou par une tempête) et le tas de branches du pin qu'on a abattu nous-mêmes ; tas qu'il faut démêler, trier, dont il faut ébrancher et retailler les morceaux intéressants, pour en faire d'un côté de la branchette à broyer, et de l'autre des piquets et des morceaux utilisables :

Ensuite, on enfonce des piquets (pas si facile, heureusement on a une masse et un escabeau), et on utilise 4 ou 5 morceaux de fil de fer pour placer des branches transversales (on a un rouleau de fil pas plus, pour l'instant. Défi.)

Et on entrelace d'autres morceaux...

Et d'autres encore...

Et on guide là dedans toutes les ronces qui poussent alentours, et tous les rejets d'aubépine qui pousse par là (ce qu'on a pris en compte dans le tracé !).

Alors bon, on ne sait pas quand tout ça sera fini (75m à faire pour la partie principale, 25m en plus pour la partie facultative), ni si on aura assez de bois pour aller jusqu'au bout avec la même technique ; on ne pense pas que cette clôture arrêtera un animal moyen bien décidé, mais comme il y a beaucoup de place ailleurs et que la zone potager est proche de la maison et à priori peu visitée pour le moment, on espère que ce sont des animaux bien flemmards qui se diront "bouarf, doit rien y avoir qui en vaut la peine là dedans"...
Bon et puis, surtout, on adore le look qu'elle a, cette clôture !