Le retour de la revanche du gravat

Il fallait bien s'y remettre à un moment, alors voilà, on a recommencé à marteau-piquer les murs. Heureusement il ne reste globalement qu'une pièce + un morceau (je ne compte pas le dessus de l'escalier qui va être une autre histoire, et nécessitera la location d'un échafaudage spécial)... 

Alors, faire ça en habitant sur place, c'est très différent de le faire dans la maison vide. Ca a des inconvénients (un peu de poussière dans le salon malgré les draps pour cloisonner, du Tetris avec les affaires puisqu'on n'a quand même pas de grand volume de stockage à l'abri...), mais ça a surtout des avantages. Genre, pas 2h de route aller-retour, pas de pression de "vite faire et finir pour avoir un semblant de soirée dans le week-end", la possibilité de s'y mettre quand on veut et de s'arrêter quand on veut, le confort du reste de la maison et de la douche sur place... Bref. On a un peu du mal à s'y remettre, mais les conditions sont bonnes.

On a donc, en deux petites aprems, libéré un tiers de la pièce à faire (et un tiers chiant, encore). 

(On a tendu des draps partout, et c'est pas pour du GN. Bizarre.)

(Un mur et demi libérés ! Celui du fond est bien chiant car tout en pierre pour le moment ; on espère que l'autre moitié sera en partie en pisé, qui va BEAUCOUP plus vite à dégager et qui fait des gravats BEAUCOUP moins lourds).

(Quand tout est marteau-piqué et que les gravats sont évacués, il faut passer les murs "à la soufflette". Notre expression est mignonne mais en vrai c'est UNE PURGE ! Aspiro de chantier en mode soufflant, on se prend de la poussière et du gravillon partout malgré les protections. Mets de la farine dans un verre, mets-toi bien en face et souffle un GRAND COUP. Voilà. Pareil, mais partout, et avec des cailloux dedans :D)

(Heureusement, après, c'est satisfaisant ! )

Et en attendant de sortir les gravats pendant que l'un marteau-pique, faut bien s'occuper... Ainsi est enfin né le premier banc de jardin (il a fallu le temps pour choisir l'emplacement ; mais vu que ça faisait 3 jours que je restait à cet endroit chaque matin, debout comme une cruche, à guetter le piaf et sniffer l'odeur du lilas dans le vent, ça a fini par faire tilt).

(Creusement de deux trous au diamètre des morceaux de troncs, pour la stabilité...

...avec un fracking lit de cailloux au fond ! Ca a failli être facile ! :D )

(On n'a pas encore la planche idéale, mais on a quand même trouvé 2 anciennes lames de plateau de table en vieux bois bien durci, qui ont déjà vécu dehors ; au moins, on peut poser notre cul dessus !) 

(Et aussi regarder le jardin, qui commence à ressembler à un vrai jardin, avec quelques nouvelles zones de culture qui ont poussé par magie (ha, ha... PELLETAAAAAGE !), des allées qui se marquent... )

Aurons-nous le courage de marteau-piquer à nouveau demain, après avoir tétrissé la pièce pour en libérer un autre tiers ? Mystère...

(Oui, oui, même pour nous. On verra, quoi.)