Jour 1, rencontre avec les enduits...

(Bon quand même, avant tout : HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! C'est chez nouuuuuuuuuus !!!)

Donc, bonjour (ou bonsoir) à toi qui me lis et qui doit donc être un minimum intéressé·e par notre* vie, ou notre maison, ou les maisons en pisé, ou qui a juste beaucoup de temps libre et de curiosité. 
* notre = à Morgan et moi-même, donc. 

Tu vas pouvoir lire et voir ici, au fil des prochains mois (voire années, qui sait), ce qui se passe dans notre maison (en pisé, donc) et notre terrain (grand). Au programme : un peu de démolition, le résultat des travaux des artisans (menuiseries, électricité et plomberie), puis des travaux par nous-mêmes (enduits sur pisé, cloisons en matériaux naturels, aménagements divers) ; côté extérieur : permaculture et aménagements variés ; tout ça dans un lointain objectif de possible d'autonomie, si ce n'est énergétique, au moins alimentaire.

Et tout ça a commencé aujourd'hui, par quelques coups de martelette (Un genre de pioche. Mais le mot est mieux.) dans des enduits.
(Mise à jour pour qui n'a pas suivi notre projet : maison en pisé dit murs qui doivent respirer, donc il faut enlever tous les vilains enduits imperméables qui ont été mis il y a 50ans, laisser sécher quelques mois, puis refaire des enduits respirant).

Coups de pioche, donc qui nous ont donné un début de verdict quand au temps qu'on va y passer : à l'étage, pas de soucis, ça se décolle en plaques, même pas besoin d'y mettre toute sa force. Résultat ici de 15-30 minutes (oui, ben j'avais pas l'heure sous les yeux, donc c'est du temps relatif) :

Je me demande d'ailleurs si la couche du dessous (l'enduit est en deux couches) n'est pas un ancien enduit à la chaux (=respirant) qu'ils auraient recouvert de ciment. Si c'est le cas, je me demande s'il faut le garder... Bref, questionnement intense sur l'étage, du coup.


Au rez-de-chaussée... C'est pas la même. 
Disons que ça risque d'être plus long. On va encore chercher demain de meilleures façons d'attaquer (au sens propre) le problème, mais c'est "un peu" plus épais (QUATRE À SIX CENTIMETRES !!), et donc vachement plus résistant. 
La bonne nouvelle : la terre dessous semble saine, elle n'est ni en bouillasse ni toute éffrittée, donc c'est bon signe (çe peut être la cata, parfois, dans les maisons qui ont été "étouffées" de la sorte ; on avait pris nos précautions mais quand même, soulagement).

 

Allez, il est tard, on doit aller bourriner buriner nos murs demain, alors je laisse la suite de mes réflexions pour plus tard.
Une petite image du dehors quand même, parce que c'était beau ce coucher de soleil.