Jours 9 et 10, notre meilleure amie Bertha (et des épines)

Bon, en réalité on n'a eu, rendez-vous avec artisans oblige, que deux mini-morceaux de journées... Donc, pour les seules quelques heures disponibles pour dégager des murs, Bertha a démontré sa toute puissance : elle défonce tout. Du moins l'enduit, on tient à nos murs quand même. 

Deux heures de travail seulement ; sur mur pas trop difficile, mais quand même...

Comme pour le moment on n'a qu'un marteau piqueur pour deux, et que la vitesse de travail au burin-marteau nous semble maintenant dérisoire, le travail extérieur a avancé un bon petit coup aussi.
Une petite taille des vieux fruitiers déjà, qui après inspection ne sont peut-être pas si foutus que ça (mais peut-être juste fatigués et étouffés pas les graminées autour (vous saviez que les graminées s'accaparent les nutriments avec leurs racines qui descendent bien plus profond que celles des arbres ?))

(Vu comme ça ils ne paient pas de mine, on verra au printemps. Et, hé, elle est pas belle cette porte ? :D )

Et puis, on a fait la frange a un buisson... Enfin, "buisson"... Un machin de 2m par 3, super piquant, avec un supplément ronces au milieu. Et dessus. Et autour.
Bref, l'occasion de s'équiper en gants spéciaux épines (qu'elles traversent quand même, mais ça limite), et de se demander POURQUOI quelqu'un s'est dit que ça serait une bonne idée, ce machin hérissé, sur le bord du passage...

(Au moins deux heures pour ramener le petit con de buisson à gauche, là, à un volume correct qui permet de passer sans se faire arracher la jugulaire par inattention...)

(Et cette couleur de branches et de sève... C'est vraiment jaune curry, en vrai, sans retouches de photo.)

(Par contre, il est plein de vieux nids : on a donc décidé de tenter de le garder, en le maintenant peu volumineux, plutôt que de le virer totalement - j'aime PAS les trucs qui piquent dans le passage !!)
(Oui, c'est un vieux nid qui héberge maintenant un champignon. N'est-ce pas parfaitement bucolique ?)

Toutes ces branches piquantes, c'est l'occasion de commencer le Projet Moutons - PM pour les intimes. Bon, c'est pas pour tout de suite, les moutons, mais un an et demi pour faire pousser une haie suffisante pour les maintenir dedans et les protéger, ça n'est pas bien long ; donc, on va tenter, pour protéger les jeunes haies des dents moutonières, de les doubler par l'intérieur avec une rangée de broussailles piquantes, le temps qu'elles prennent leurs aises. Et, bon, il faut bien commencer quelque part... 

(...donc pourquoi pas en plein milieu ?)

(Tu le sens, là, que c'était un fracking gros buisson de ma mère ?!? )
((Pardon maman.))
(((Mais quand même.)))

Allez, la prochaine note devrait montrer des kilomètres de murs dégagés et des monceaux de tas de ronces... Quoi ?

En attendant, je te le donne en mille, ça t'avais manqué...
LA VUE ! 
(Hé, mais j'ai fait une variante, on voit (presque) pas le chêne !)