
Jours 11 et 12, gravats et film d'horreur.
On le sait depuis la première fois que le néon s'y est allumé en grésillant : la salle de bains était parfaite pour une intro de film d'horreur. Lumière verdâtre, sol crasseux, murs pleins de traces sombres, éléments de salle de bain ET toilettes dégueus ET jaune pisseux... Parfait.
Par contre, on pensait qu'une fois que le plombier aurait retiré les dits éléments de salle de bain, ça se calmerait.
Alors, presque.
Mais pas sans un dernier sursaut.
La voici la voilà, dans sa resplendissante glauquitude, la composition digne d'un Maître trouvée une fois la baignoire partie : jambe de poupée esseulée, petite dînette en plastique moribonde, et éponges vintages "dans leur jus"... :D
N'oublions pas le rouleau de papier toilette abandonné.
Bref, après une photo pour immortaliser la chose... On a tout fait disparaître.
Même le carrelage... (Non, c'est pas en réaction à la jambe de poupée, c'était prévu !)
Et en piles bien proprettes, attendant le Messie Karsher, les carreaux qui ont été sages et se sont décollés sans casser.
Oui, ce coin d'herbe ressemble à un musée d'art moderne sauvage. À défaut de pissotière, on a une baignoire. Non, elle n'est pas signée. Et oui, évidement, on va la karsheriser aussi (on lui trouvera bien un usage au jardin... (non mais ce JAUNE quoi !)).
On a aussi un peu débroussaillé de la ronce, histoire de reconquérir des espaces de passage ; ici, entre la maison et l'appentis par exemple ("Hé, mais en fait y'a de la place là!").
Bon et puis, bien sûr, les murs ! Oui, quel suspense hein... Hében, ça avance (gloire à Bertha) : futur atelier en attente du petit échafaudage pour faire les hauts de murs, et mur de cuisine en pierre bien avancé aussi. Et bien entendu, 8 aller-retours à la déchetterie pour évacuer tout ça ; ou plutôt, la moitié de tout ça (c'est honteux, personne n'y bosse le jour de Noël ! Quoi ?...)
En tout cas, on le radote comme des nonagénaires : heureusement qu'elle est VRAIMENT à deux minutes de la maison, cette déchetterie.
Bon, et puis pour compenser la jambe de poupée, on a eu une visite sympa, un joli papillon orange égaré à l'intérieur, qu'on a pu mettre à réchauffer au soleil pour qu'il reparte...
Bref, ça avance bien, et on y retourne après-demain, objectif : tronçonneuse !
(Ci-dessous : décider quels arbres couchés auront le droit de rester en place, selon s'ils font de bon ponts ou pas.)
