Jours 12 et 13 à huit bras.

Deux jours + quatre paires de bras + une remorquée de nouveau matériel prêté = une bonne dizaine d'activités différentes ! 

Le marteau-piquage et le vidage de gravats, c'est du classique... Mais maintenant on a un petit échafaudage pour faire les hauts de murs : joie, on aura bientôt fini une pièce à 100% ! :D

Avec son lot de découvertes : ici, l'ampleur de l'arche en granit qu'on dégage à l'étage pour l'instant, et qu'on pensait plus petite que ça ; c'est chouette, parce qu'elle va donc probablement avoir une jambe totalement visible dans la future montée d'escalier qu'on va percer ici. Autant dire qu'on va soigner les enduits pour la laisser apparente !

(Arche en pierre, comblée en pierre aussi ! )

Toujours dans les histoires de trous, on a enfin pris le temps de percer le plafond pour jeter un oeil à la charpente (on savait qu'elle avait été refaire il y a quelques décennies, mais on n'en savait pas plus : aucun accès, ni intérieur ni extérieur... Sans être un gros stress, c'était quand même une interrogation, l'état de tout ça).


Comme on le devine ici, le perçage a été... Intéressant. Derrière la brique il y avait du bois, et des attaches en métal, et du carton (et plein de terre/poussière bien sûr !). Deux changements d'outils et une bonne demi heure plus tard, enfin, premiers regards sur la charpente : c'est en bon état, et on trouve ça beau ! (Oui, bon, c'est probablement le même principe que pour les mioches : on la trouve belle parce que c'est la nôtre :p )
Mais quand même, elles sont jolies ces grosses poutres anciennes non ?

Dans les activités que tu ne verras pas en photos, il y a le pelletage d'une remorque de fumier de cheval (c'est qu'il y a un potager à lancer bientôt !) (ouais, désolé, j'ai pas pris de selfie debout sur mon tas de crottin, je sais, tu en auras des regrets éternels...) ; toujours pour le futur potager, le broyage d'une belle quantité de branches mortes (la prochaine fois, je fais un film du broyeur à branches. Cette machine est terriblement ludique, surtout quand elle gobe les plumets d'aiguilles des conifères... ). Et dernier élément pour futur potager, les feuilles mortes... L'année prochaine, on demandera au platane de perdre ses feuilles bien gentiment en tas, ça sera moins crevant...

En parlant d'arbres, on a aussi élagué des branches cassées durant les derniers gros coups de vent, fait tomber des arbres morts, débité des arbres tombés il y a un bail (mais pas tous : on garde des habitats pour la faune sauvage !), retiré quelques branches basses pour retrouver la vue et la lumière entre la maison et le futur "jardin" (la future zone potager/verger/détente du terrain), raccourci un prunier (le tapis de prunes pourries qui couvre tout le chemin d'accès en été, c'est sympa mais un peu collant... Voire piquant, au gré des butineuses.)
Et puis, surtout, on a abattu un des conifères qui trônait au milieu du futur jardin ; un peu étrange, de couper un arbre vivant, mais celui-ci cachait trop la lumière et la vue depuis les zones de vie et de passage ; et surtout, on a l'espoir, petit à petit, de remplacer une partie des nombreux (TRÈS nombreux) conifères plantés là en tas il y a 50ans, pour y insérer quelques arbres nourriciers de plus. 
"Couper un arbre", dans la prise de conscience qu'on est vraiment chez nous et qu'on y fait ce qu'on veut, c'est encore un cran au dessus de "attaquer ses murs au marteau-piqueur"... 


Une fois le CRAC passé, un regard pour embraser les lieux, ouf : c'était bien la bonne décision, ça change totalement l'espace du jardin, ça crée une zone, une "bulle" jardin-maison, ça permet de voir l'horizon...
Maintenant y'a plus qu'à (ha, ha, ha) choisir le bon usage pour les grosses sections du tronc, mettre à sécher les branches débitées, et passer quelques dizaines d'heures à broyer les branchettes pour régler, une fois les travaux fini, le problème du "ho, cette allée est maintenant un champ de boue". Rien de sera perdu ! :)

La prochaine fois, promis, une photo plus parlante que celle-là prise à la tombée de la nuit...