Jours 3 et 4 - Un coucou à chaque mur, et de la neige.
Bon pour la neige, c'est cool ; en plus ça permet de bien voir ce qui dépasse du sol : c'est plus facile de voir chaque arbre sur fond blanc et lisse que sur fond graminées-qui-t'arrivent-à-la-taille. Du coup, on a pu refaire un tour des essences d'arbres déjà présentes (histoire de prévoir celles qu'on va ajouter ; objectif forêt comestible), décompter les arbres morts à faire tomber (5, ça va), fantasmer sur ici-la-treille-de-kiwis et là-le-poulailler, et constater que la mâche, même tout juste repiquée, ne craint en effet pas la neige. Le monde peut s'écrouler, la salade est sauvée !
Bon, sinon, nos murs.
Après la découverte un peu... désopilante, de l'épaisseur indécente de l'enduit du second mur du rez-de-chaussée (souviens-toi, "hobah vi rajoute du ciment Roger"), nous voilà en quête de l'outil qui va nous sauver (ou pas, suspense...).
On a déjà le kit de base de l'aventurier du piquetage (la Martelette du Débutant, le Ciseau Solide et la Massette Honête), et puis une petite amélioration (la Masse à Deux Mains du Chaos) ; nous voilà maintenant en possession de la Meuleuse Vorpale Dévoreuse d'Ouïe.
Est-ce que ça nous as aidé ? On sait pas trop... On était déjà fatigués, on a cherché une bonne technique, et cet enduit est VRAIMENT HONTEUSEMENT ÉPAIS.
On se rendra mieux compte la prochaine fois. Mais à force d'acharnement, on en a quand même viré un bon morceau, du monstre...
(Au mois DEUX HEURES, pour ça.. )
Bref, plutôt que de s'acharner, on a été faire un coucou à chaque mur, derrière son enduit ; ou plutôt, on a tenté. Parfois c'est très bien (deux-centimètres-et-la-belle-terre), parfois c'est moins bien (ouch-5cm-tout-de-même), parfois c'est.... Surprenant (tiens-du-parpaing) (tiens-de-la-brique-creuse) (tiens-du-heu-c'est-quoi-ça?).
Le bilan, c'est que c'est correct à tendance on-va-quand-même-en-chier-parfois. Mais après tout, on est moins pressés que ce qu'on pensait, alors...

À bientôt pour de nouvelles passionnantes aventures cimenteuses !