
Jours 25 et 26, chaleur et lumière !
Semaine sur place, suite et fin !
Déjà, grosse nouvelle : le poêle est arrivé !
Il est beau, il est lourd (200kg le bébé, quand même), il a eu sa première petite flambée de mise en route (et sa bonne odeur de cuisson des matériaux, eûrk) ; le feu dedans ressemble à une photo de magasine, et la double combustion c'est super ludique à regarder !

Voilà pour la partie chaleur (avec une seule flambée autorisée pour le moment, c'était court et plutôt symbolique ; on a continué à se lever dans notre antre à 9° le matin + relents de pétrole).
Pour le côté lumière, bonne surprise : les fenêtres et porte-fenêtres, qui sont arrivées là pour stockage, et qui seront posées la semaine qui vient !
Bon, ça nous a valu encore une petite sueur froide au passage du camion dans l'allée boueuse, mais on n'a même pas eu besoin de pousser, cette fois.
Elles sont là, elles crient "solidité" (on a mis une grosse part du budget sur les menuiseries : chêne non traité, bonne fabrication. On voulait que ça dure, et que ça soit le plus écolo possible. À l'oeil là comme ça, le pari durabilité semble relevé).

Lumière aussi, parce qu'on a enfin défoncé une cloison qui séparait une pièce à fenêtre du genre de couloir/montée d'escalier ; le défi, c'était de le faire sans arracher le plafond (en briques suspendues) sous le poids de la cloison (en briques verticales).
On a donc commencé par beaucoup réfléchir et croiser les doigts, puis faire des trous au marteau-piqueur en mode timbre-poste...

... Puis percer en haut (lumièrre!!)

... Et virer tout le haut (en constatant avec soulagement que ça n'arrachait pas trop de plâtre du plafond) (Lumièèèèèèèèèèèère!!)

Et ainsi de suite jusqu'à pouvoir défoncer gentiment le bas à la massette, puis à la masse.



(Eh non, cette porte dressée au milieu de nulle part ne menait que de l'autre côté, hélas...)

Bon, forcément, ça a fait un peu de gravats... (Tu la sens la fatigue, là ?)
Mais une fois tout ça presque évacué le lendemain, ça fait Whaou, quand même !

On a encore déplacé des trucs et trié des machins, dehors cette fois, dans le seul coin exposé nord (et on en a besoin pour y laisser nos troncs de bouleaux ensemencés au shiitaké, qui doivent rester à l'ombre fraîche en permanence).

Après deux bonnes heures à trier des briques cassées, tirer comme des brutes sur les rouleaux de grillage dans lesquels ont poussé des branches de vigne-vierge grosses comme trois doigts, maudire encore une fois Robert ou Jules qui a tout empilé en vrac et laissé macérer quelques décennies... On en est venues à bout.

On a découvert de belles très grosses pierres (du genre à soulever à deux) pour notre tas futures-constructions-réparations, des tuiles anciennes toutes irrégulières (beauuuu!) entières ou presque, des plaques de toit amiantées qui attendent un voyage dans la déchetterie qui les accepte ; le niveau du sol était bien le même qu'ailleurs, une fois retiré les 30cm de bazar+terre ; le mur de l'appentis est un peu à reprendre, l'empilement de trucs et l'état de la gouttière ayant bien entamé le pisé et la pierre. On verra ça cet été !

Un peu de jardinage aussi (fallait bien faire des pauses !), avec une nouvelle zone de culture broyat+fumier+terre+feuilles (classique quoi, si t'as suivi depuis le début).


Le terrain est criblé de violettes odorantes...

... et de mâche qui pousse toute seule partout !

L'occasion de se poser un peu au tomber du jour, au bout du terrain, et de se dire que tout ça, c'est quand même vraiment pas pour rien... Hâte.
